Presque blasées, nous observons la même faune que la veille. La pause à la marre Bali est beaucoup plus agréable. Le calme et le silence sont synonymes de sérénité et nous ne nous lassons pas des hippo flemmards,


Après, nous « siestons » dans le 4x4 jusqu’à l’entrée du parc où nous effectuons photos et achats.

Là, le rêve ! On se croirait dans un film. Après le change difficile, nous allons nous baigner sous la cascade : un vrai bonheur !!

A Tanguiéta, Bonni (« and Clyde », on l’a fait pendant 2 jours, fallait bien l’écrire), nous met dans un taxi brousse avec du pain et des sardines pour aller jusqu’à la frontière.
Nous battons un nouveau record en montant à 4 devant !! Si, si, c’est possible, bon inutile de vous dire que le passage des vitesses et assez difficile !!
A la frontière béninoise, nous déconnons avec les policiers. En partant, nous continuons notre campagne électorale en leu faisant un signe de la main. Nous traversons ensuite un no man’s land d’une dizaine de kilomètres où, une fois encore, l’impression d’être inconsciente nous vient à l’idée. En effet, le taxi tombe en panne au milieu de nulle part, nous ne savons même pas si c’est le Bénin ou le Burkina t nous avons un peu peur d’être coincées à la frontière sans moyen de transport jusqu’à Ouaga. Ouf ! La frontière apparaît ! Mais nous devons la traverser à pied en poussant le taxi qui a des problèmes d’embrayage. Le douanier nous donne son numéro de téléphone et nous repartons jusqu’à la ville ! Là, on nous installe sur un banc pour attendre le taxi. Nous observons les gens et nous arrivons à la conclusion que nous avons bien passé la frontière : Bénin et Burkina semblent bien différent. Les enfants d’abord, ils ont l’air livré à eux même. Au Bénin, nous avons très peu vu de mendicité, ici, c’est la première chose qui nous frappe. Ensuite, nous avons l’impression que les habitants vivent dehors. Au Bénin aussi, il y avait de l’animation ans la rue, mais ici les gens avalent leur bouillie en plein air. Enfin, la façon de se dire bonjour semble plus respectueuse : le plus jeune des deux tend sa main droite et attrape son avant-bras avec sa main gauche en faisant une petite courbette.
Après une heure d’attente (heureusement, il y a le changement d’heure entre les deux frontières), nous retrouvons un taxi-brousse (minibus) à bord duquel nous nous entassons à 24. Il y a des montagnes de sacs sur le toit et le contrôleur grimpe de partout et passe par les fenêtres alors que le véhicule roule. Face à nous, une femme, sans doute Peule, porte sur ses genoux sa fille. Il est difficile de ne pas la dévisager tant elle paraît différentes des autres femmes. Ses cheveux sont noués dans un foulard, elle porte une étole de toutes les couleurs dont elle se sert pour couvrir ses cheveux ou l’enfant. 5 tresses sortent de sa coiffe de chaque côté du visage. Au bout de celles-ci pendent des pièces françaises de 5 ou 10Frs (les très grosses en argent). A son cou, de nombreux colliers. A ses bras, deux gros bracelets en argent. Mais ce qui nous perturbe le plus, c’est de voir sa fille de 1 an ½ environ cherchait sous la tunique de sa mère pour trouver les seins et les téter comme des mamelles.
Le trajet jusqu’à Fada N’Gourma est long, très long. Sur la fin du trajet, os voisins égaillent un peu la route en parlant en mooré sur nous et nous faisant semblant de les comprendre.
Arrivées à Fada, on nous propose de dormir à la STMB… On est rout’s mais pas trop quand même : attendre 10h le bus de 6h du matin en pleine gare routière, NON merci !!
Hôtel sans prétention ni eau mais repas peu cher et copieux. Au lit !
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