Levées pour le petit déjeuner avant 8h00, nous partons assister à la messe à la cathédrale. Les annonces sont toujours aussi longues, l’homélie aussi mais c’est agréable de se trouver dans la cathédrale de Ouaga. Un fou rire nous prend au moment du Notre Père. Nous faisons l’erreur de nous regarder au moment où toute l’assemblée s’attrape la main et commence à se balancer. A la fin de la célébration, nous discutons avec notre voisine qui est béninoise, venue pour vendre ses tissus pendant le FESPACO. Lorsque nous lui informons que nous retournons à Cotonou pour prendre notre avion, elle nous invite à venir dans sa boutique qui est nommé dans le Futé©.
Nous parcourons ensuite la ville à la recherche d’internet, téléphone et eau. Nous achetons notre pique-nique et décidons de ne pas aller à la galerie du FESPACO, faute de temps.
Repas à la confrérie, taxi et nous voilà de retour à la gare STMB. Nous obtenons 2 places dans le minibus rempli de Mundhélés, from USA.
Le paysage est identique à celui rencontré depuis la frontière mais très loin de celui de mes souvenirs d’été 2005. Les mots « sec » et « poussiéreux » nous viennent une nouvelle fois à l’esprit.
A 17h, à l’approche de Ouahigouya, je sens un étrange sentiment monter en moi. Un an et demi que j’ai quitté ce lieu avec l’espoir d’y revenir sans être sûre de pouvoir le faire. Aux portes de la ville, je me demande si l’ASED a déménagé, si l’association est installée dans « mes » briques, si je verrai les enfants, si je reconnaîtrai Alexie, si les petits se rappelleront de moi… Les questions se chevauchent dans ma tête et les lieux que je reconnais surgissent devant mes yeux. Je me souviens tant de cette ville que j’ai peur qu’elle m’ait oubliée. J’ai passé 3 semaines de ma vie à Ouhigouya, trois semaines qui, comme lors de chaque voyage, ont un peu changé ma façon de voir le monde…
A la gare STMB, nous descendons au milieu d’une foule compacte mais je reconnais le visage d’Alexie qui nous accueille avec le sourire et la poignée de mains (+ coups de têtes !!)
Nous enfourchons les « brelles » de l’ASED, Juliette sac sur le dos avec le chauffeur et moi sans sac avec Alexie. Juliette se fait coincer dans un troupeau de zébus tandis que moi, je passe par l’ASED pour récupérer les clés de la villa. Je suis Adama « sport » dans la cour, le regard à l’affût du moindre enfant et j’entends : « Cri, cri, crac, plouf… » Les enfants n’ont pas oublié, j’en suis toute retournée. J’ai hâte de parler avec eux !
A la villa, je salue Alassane qui est toujours aussi distant au premier abord et Adama (le frère de Saïdou)
Nous nous installons dans la même chambre qu’il y a un an et demi (« Nostalgie, nostalgie !! »). Nous prenons notre douche puis retrouvons Alexie au Caïman.
A table, nous discutons de l’ASED, des nouveaux locaux, des projets pour les plus vieux, des rapports avec ASMAE, de la relation avec Chambéry (ville de jumelage). Et surtout du séjour en pays Dogon. Nous apprenons alors qu’il faut compter 100 000CFA (1525€) NEGOCIABLE !! pour 24 heures en pays Dogon. Le projet nous désenchante un peu mais nous restons mobilisées : avoir parcouru autant de kilomètres pour l’ASED, ça c’est bien, mais un peu beaucoup…
Nous disons au revoir à Alexie et rentrons à la villa, c’est Cafard’s time !!

Repas à la confrérie, taxi et nous voilà de retour à la gare STMB. Nous obtenons 2 places dans le minibus rempli de Mundhélés, from USA.
Le paysage est identique à celui rencontré depuis la frontière mais très loin de celui de mes souvenirs d’été 2005. Les mots « sec » et « poussiéreux » nous viennent une nouvelle fois à l’esprit.
A 17h, à l’approche de Ouahigouya, je sens un étrange sentiment monter en moi. Un an et demi que j’ai quitté ce lieu avec l’espoir d’y revenir sans être sûre de pouvoir le faire. Aux portes de la ville, je me demande si l’ASED a déménagé, si l’association est installée dans « mes » briques, si je verrai les enfants, si je reconnaîtrai Alexie, si les petits se rappelleront de moi… Les questions se chevauchent dans ma tête et les lieux que je reconnais surgissent devant mes yeux. Je me souviens tant de cette ville que j’ai peur qu’elle m’ait oubliée. J’ai passé 3 semaines de ma vie à Ouhigouya, trois semaines qui, comme lors de chaque voyage, ont un peu changé ma façon de voir le monde…
A la gare STMB, nous descendons au milieu d’une foule compacte mais je reconnais le visage d’Alexie qui nous accueille avec le sourire et la poignée de mains (+ coups de têtes !!)
Nous enfourchons les « brelles » de l’ASED, Juliette sac sur le dos avec le chauffeur et moi sans sac avec Alexie. Juliette se fait coincer dans un troupeau de zébus tandis que moi, je passe par l’ASED pour récupérer les clés de la villa. Je suis Adama « sport » dans la cour, le regard à l’affût du moindre enfant et j’entends : « Cri, cri, crac, plouf… » Les enfants n’ont pas oublié, j’en suis toute retournée. J’ai hâte de parler avec eux !
A la villa, je salue Alassane qui est toujours aussi distant au premier abord et Adama (le frère de Saïdou)
Nous nous installons dans la même chambre qu’il y a un an et demi (« Nostalgie, nostalgie !! »). Nous prenons notre douche puis retrouvons Alexie au Caïman.
A table, nous discutons de l’ASED, des nouveaux locaux, des projets pour les plus vieux, des rapports avec ASMAE, de la relation avec Chambéry (ville de jumelage). Et surtout du séjour en pays Dogon. Nous apprenons alors qu’il faut compter 100 000CFA (1525€) NEGOCIABLE !! pour 24 heures en pays Dogon. Le projet nous désenchante un peu mais nous restons mobilisées : avoir parcouru autant de kilomètres pour l’ASED, ça c’est bien, mais un peu beaucoup…
Nous disons au revoir à Alexie et rentrons à la villa, c’est Cafard’s time !!
1 commentaire:
Coucou Hélyette !
C'est Celine de St Marcellin (et du Burkina) je voulais voir ce que tu devenais .. et là surprise ..
je vois que tu est repassée au Faso !
A priori ça va pour toi ! fais signe si tu repasses en France !...
Bises !
Céline
cblache@caramail.com
Enregistrer un commentaire